Revenus d'activité
Qu’est-ce que c’est ?
Chaque année, le salaire moyen par tête est calculé en France afin de connaitre l’évolution du revenu moyen des français.
Comment ça marche ?
Pour obtenir le salaire moyen par tête, il faut rapporter la masse salariale d’une période donnée à l’effectif moyen au cours de cette période. Le salaire moyen par tête est généralement exprimé par trimestre ou par année.
Quelle évolution en France ?
En France, le salaire annuel moyen est de 26 961 euros net en 2014 (dernière valeur disponible). Ce salaire augmente en moyenne de 2 % chaque année, ce chiffre est en baisse notamment suite à la crise financière.
Source : INSEE (https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/001665151)
Chez les voisins
Sources : OCDE (http://stats.oecd.org/Index.aspx?DataSetCode=AV_AN_WAGE)
D’après l’OCDE, la France a un salaire moyen très proche de celui de l’Allemagne, lorsque celui-ci est exprimé en euros courants. Il atteint près de 37 000 euros bruts en 2016 contre plus de 38 000 pour l’Allemagne. L’Espagne et l’Italie ont un salaire plus faible, de l’ordre respectivement d’environ 27 000 euros et 29 000 euros bruts.
Lorsque ces salaires sont exprimés en $ (avec parité de pouvoir d’achat), la France est doublée par le Royaume-Uni. L’Espagne et l’Italie sont toujours en queue de peloton.
Quel impact sur les retraites ?
Les cotisations de retraite étant calculées en pourcentage du salaire total, une augmentation de ce dernier aura un fort effet positif sur le niveau de cotisation et donc sur le solde financier des caisses de retraite.
De manière générale, à taux de cotisation constant, le niveau de cotisation suit l’évolution des salaires, à la hausse comme à la baisse. Le solde des caisses de retraite en est ainsi considérablement impacté.
Par ailleurs, la pension de retraite est calculée via le salaire annuel moyen des 25 meilleures années de carrière. Une augmentation du salaire par tête va ainsi augmenter le niveau de pension des retraités. Cela aura un effet négatif sur le solde des caisses de retraite, qui est néanmoins plus faible que l’effet bénéfique décrit plus haut.
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